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L’orthographe rectifiée de 1990 : les nombres


En français, lorsqu’on écrit les nombres en lettres, on sépare chaque élément par une espace ou un trait d’union. Ce dernier est réservé aux dizaines et aux unités, comme dans « quatre cent trente-deux » ou « mille six cent quatre-vingt-cinq », excepté lorsqu’elles sont déjà séparées par un « et », comme dans « cent cinquante et un ».


La nouvelle orthographe propose de systématiser le trait d’union entre tous les éléments d’un nombre. On peut ainsi écrire « quatre-cent-trente-deux », « mille-six-cent-quatre-vingt-cinq », et même « cent-cinquante-et-un ».


La règle s’applique également aux adjectifs ordinaux : « quatre-cent-trente-deuxième » ; « mille-six-cent-quatre-vingt-cinquième » ; « cent-cinquante-et-unième ».


Elle parvient ainsi à réduire la confusion dans certains cas comprenant des fractions :

« cent cinquième » = fraction > 100/5 ≠ « cent-cinquième » = adjectif ordinal > 105e ;

« trente et un tiers » = addition d’un nombre entier avec une fraction > 30 et 1/3 ≠ « trente-et-un tiers » = fraction > 31/3.


Ces rectifications simplifient donc l’écriture des nombres, surtout les plus longs. Là où l’orthographe traditionnelle divise un nombre en plusieurs mots distincts, le rendant souvent difficilement lisible en fonction de sa longueur, les traits d’union systématiques de la nouvelle graphie nous permettent de repérer plus rapidement le nombre dans son entièreté, nous le faisant lire comme un mot composé.

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